Le premier hospice à Lambesc fut celui de la sainte Trinité, avant 1500, qui se trouvait à la place de l’ex-couvent des Trinitaires (2, Montée d’Aix). Il est remplacé par l’Hôtel-Vieux, Place du Castellas, qui sera transféré ensuite à l’emplacement actuel.
Il prit le nom de Saint-Jacques–Miséricorde, et a été administré par l’ordre des Trinitaires de 1512 à 1646, puis par la congrégation des Pénitents Gris. Cet hôpital fonctionne aussi bien que possible jusqu’en 1730.
Fortement endommagé par le temps, la municipalité décide de le raser et de construire un hôpital plus important qui sera l’Hôtel-Dieu actuel.
La première pierre fut posée en 1735 et il faudra attendre vingt-quatre ans, jusqu’en 1769, pour l’inauguration, et recevoir, enfin, les malades. La gestion de l’Hôtel-Dieu et les soins aux malades sont assurés par une congrégation religieuse, remplacée en 1929 par un personnel laïque. L’hôpital, fermé en 1942, sera détruit en partie, le 16 août 1944, par l’explosion du train de munitions allemand stationnant en gare. Après réparation, réouvert en octobre 1957, il reçoit les personnes âgées qui trouvent là un lieu de repos.
Jusqu’à la fin du siècle dernier, des bienfaiteurs participaient régulièrement et généreusement à la gestion de l’hospice. La tradition voulait qu’un tableau représentant le bienfaiteur soit placé, après son décès, dans la grande salle de l’hospice pour honorer sa mémoire.
Le musée de Lambesc conserve vingt sept tableaux de ces bienfaiteurs.
De 1996 à 2017, l’Hôtel-Dieu a accueilli des étudiants de l’Université Aix-Marseille 1, U.F.R de psychologie et Département des sciences de l’éducation professionnelle, faisant de Lambesc le premier village universitaire de France. Suite au départ de l’université l’Hôtel Dieu a fait l’objet d’une restauration de grande ampleur. Il accueille aujourd’hui différents services.